L’annonce immobilière notamment relayée sur le site de "Sudouest.fr" a provoqué un tollé. La mise en vente de cette propriété, qui comprend une villa de 400m² environnée d’un terrain de 47.000m², en a fait bondir plus d’un. En cause : une surface de 4 hectares le long du littoral, zone naturelle protégée.
Construite en 1911, la propriété, située entre Saint-Jean-de-luz et Guéthary est exceptionnelle. Mais comme le souligne l’association Akotze Zain ce n’est pas tant le prix que ces fameux 4 hectares situés en bordure de plage qui posent problème. Car il s’agit d’un espace naturel protégé. Quid de la faune et de la flore si des travaux venaient à être effectués sur cette zone ? C’est la raison pour laquelle l’association a adressé une réclamation à la mairie. En opérant une préemption de la parcelle de 4 hectares, autrement dit en se substituant à l’acquéreur, la puissance publique, ici, la mairie, deviendrait propriétaire de la parcelle. Et sauverait cet espace protégé depuis des années. Si la municipalité a confirmé envisager cette solution, la préfecture s’est de son côté attelée à la vérification d’éventuelles infractions au droit de l’environnement. Quant aux internautes, chacun y va de son petit commentaire sur l’affaire. Pour certains, les 4 hectares seraient géologiquement inconstructibles à moins de disposer de moyens faramineux. Et pour d’autres, l’érosion étant particulièrement importante en zone littorale, un investissement pour cette propriété serait très risqué.
L’association Akotze Zain insiste quant à elle sur la maitrise du foncier, un enjeu fondamental pour préserver les espaces naturels. Une autre piste de réflexion serait le développement d’activités de manière contrôlée et raisonnée sur la zone.
https://immobilier.lefigaro.fr/article/la-vente-d-une-villa-a-6-millions-d-euros-fait-polemique-au-pays-basque_62d1dfe6-3ca8-11ec-a9f3-63400f6e5d19/